FRANCE: NOUVELLES RÉGIONS
En France, l’assemblée nationale
a approuvé le projet du gouvernement sur le «recoupage » régional du pays.
Pour l’instant, 13 futures régions sont prévues au lieu des 22 régions qui
existent aujourd’hui. Pour cette nouvelle distribution du territoire, de très
bonnes explications économiques sont données. Cependant, il existe aussi de sérieuses
explications politiques qui naissent en Espagne.
ESPAGNE: ÉTAT REGIONAL
L’organisation territoriale de l'Espagne, un État régional, se fonde sur l'article 2 de la Constitution espagnole de 1978 qui dispose l'unité indissoluble de la nation espagnole, tout en
garantissant le droit à l'autonomie des nationalités et régions qui la composent et la solidarité entre elles. L’article
137 dispose que l'État distribue son territoire entre les communes, les
provinces et les communautés autonomes qui se constituent. Toutes ces entités
jouissent de l'autonomie pour gérer leurs intérêts propres.
TITRE VIII DE LA CONSTITUTION
Le titre VIII de la Constitution Espagnole s’appelle
« Organisation territoriale de l’État ». Dans son troisième Chapitre,
les communautés autonomes sont divisées en deux types: d’une
part, les régions autonomes définies par l'article 143 qui établit les
procédures pour leurs créations. De ce cas, se trouvent les régions qui ont été
poussées vers l’autonomie. D’autre part, se trouvent les anciennes régions
dites historiques. Ces nationalités sont définies par l'article 151 qui a
permis un processus d'autonomie accéléré. Dans ce groupe, se trouvent celles
qui avaient déjà bénéficié d'un statut d'autonomie pendant la IIe République : Catalogne, Galice et Pays Basque. Tout ce procès
de consensus et volonté nationaliste a produit, pour l’instant, 17 régions autonomes
et deux villes autonomes Ceuta et Melilla. En plus de cette division, la plupart de ces communautés sont elles-mêmes
divisées en plusieurs départements, appelés provinces.
SUPERFICIE
Pour fuir la démagogie
nationaliste, la table ci-dessous présente les régions espagnoles classées par
superficie et pourcentage par rapport à tout le pays.
Nom
|
Superficie
|
%
|
Ordre
|
|
94 223 km2
|
18,6
|
1
|
|
87 268 km2
|
17,2
|
2
|
|
79 463 km2
|
15,7
|
3
|
|
47 719 km2
|
9,4
|
4
|
|
41 634 km2
|
8,2
|
5
|
|
32 114 km2
|
6,3
|
6
|
|
29 574 km2
|
5,8
|
7
|
|
23 255 km2
|
4,6
|
8
|
|
11 313 km2
|
2,2
|
9
|
|
10 604 km2
|
2,1
|
10
|
|
10 391 km2
|
2,1
|
11
|
|
8 028 km2
|
1,6
|
12
|
|
7 447 km2
|
1,5
|
13
|
|
7 234 km2
|
1,4
|
14
|
|
5 321 km2
|
1,0
|
15
|
|
5 045 km2
|
1,0
|
16
|
|
4 992 km2
|
1,0
|
17
|
Ceuta
|
|
0,00365
|
18
|
Melilla
|
|
0,00244
|
19
|
ESPAGNE
|
505 988 km2
|
100 %
|
|
CONCLUSION
On peut dire
que cette distribution de territoire s’est établie au moi de mai 1982, avec les
premières élections aux parlements régionaux. Cependant, la crise économique a
provoqué un grand débat sur les frais et la corruption de ces pouvoirs
locaux. Le dernier scandale a été celui
de « l’honorable » Mr Jordi Pujol, ancien président de la région de Catalogne.
Il dit avoir reçu un héritage de son père, ancien banquier, qui lui aurait
laissé plus de 3.000 millions d’euros. Pendant 37 ans de pouvoir, il n’a pas eu
le temps d’arranger sa situation avec le fisc espagnol. Curieuse excuse.
Dans le prochain post, cette situation permettra d’avancer
un possible changement territorial qui soit utile pour lutter contre la
corruption.