lundi 15 juillet 2013

BASES DE DONNÉES DANS L’ADMINISTRATION LOCALE

En Espagne, l’autonomie locale est un principe reconnu dans la Constitution. Du fait, c’est l’axe de bataille entre les différents pouvoirs territoriaux. Les deux grands partis politiques espagnols sont le Parti Populaire (PP) et le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE). Ils accumulent plus de 75% de votes dans toutes les élections. Le reste des bulletins de vote vont vers le troisième parti, la Gauche Uni (IU) et les partis régionaux.

 La Gauche Uni n’a pas de « chance ». Elle est l’héritière du Parti Communiste. Cet héritage est politique et nostalgique ce qui fait que les deux partis ont décidés un système électorale pervers. Elle reçoit bien plus de votes que les partis regionaux mais ses votes se distribuent dans toutes les régions. Le résultat est qu’elle a bien moins de députés que les partis régionaux.

Ceux-ci sont des formations politiques liées à un territoire. Les plus importants sont le Parti Nationaliste Basque (PNV) et Convergence et Union (CIU). Ils n’aiment pas recevoir l’adjectif qualificatif de « régional ».  Ils se sentent « nationalistes » bien que ce soit deux partis de centre droite catholique. Ils représentent les sentiments de la bourgeoisie régionale qui défend ses intérêts en fonctionnant comme parti d’appui du gouvernement. Peu importe la couleur de gouvernement à Madrid, eux, ils auront toujours leurs parts du gâteau, le budget de l’État et les distributions des compétences.

 Le résultat des alliances entre les partis régionaux et les deux grands partis est une structure d’État avec bon nombre de dysfonctionnement. Sous prétexte de la crise économique, le PP veut éliminer l’excès de pouvoir des partis régionaux qui seraient responsables des déficits des régions. Ce n’est pas vrai pu puisqu’il gouverne dans presque toutes. Mais le discours de la rupture du pays est rentable politiquement.

 Dans une démocratie, le pouvoir s’exerce par le droit, non pas par la force. Un des grands moyens de control des citoyens est l’accès des pouvoirs publics à l’intimité du citoyen. Pour éviter cette situation, la Constitution Espagnole, dans l’article 18.4, fixe  les relations entre l’usage de l’informatique et les droits de l’honneur et de l’intimité.

Le control informatique des citoyens se développe par les bases de données (abrégées BDD). Elles permettent de stocker et de structurer des données. Le principal intérêt est de pouvoir accéder facilement et rapidement aux données, via un système de gestion de base de données (SGBD), un logiciel permettant de manipuler les données. Les instructions de manipulation sont envoyées grâce au langage SQL. Toutes ces considérations techniques sont de moindre intérêt dans ce travail.

 

.. suite…