En Espagne,
l’autonomie locale est un principe reconnu dans la Constitution. Du fait, c’est
l’axe de bataille entre les différents pouvoirs territoriaux. Les deux grands
partis politiques espagnols sont le Parti Populaire (PP) et le Parti Socialiste
Ouvrier Espagnol (PSOE). Ils accumulent plus de 75% de votes dans toutes les élections.
Le reste des bulletins de vote vont vers le troisième parti, la Gauche Uni (IU)
et les partis régionaux.
La Gauche
Uni n’a pas de « chance ». Elle est l’héritière du Parti Communiste.
Cet héritage est politique et nostalgique ce qui fait que les deux partis ont décidés
un système électorale pervers. Elle reçoit bien plus de votes que les partis
regionaux mais ses votes se distribuent dans toutes les régions. Le résultat est
qu’elle a bien moins de députés que les partis régionaux.
Le résultat
des alliances entre les partis régionaux et les deux grands partis est une structure
d’État avec bon nombre de dysfonctionnement. Sous prétexte de la crise
économique, le PP veut éliminer l’excès de pouvoir des partis régionaux qui
seraient responsables des déficits des régions. Ce n’est pas vrai pu puisqu’il
gouverne dans presque toutes. Mais le discours de la rupture du pays est
rentable politiquement.
Dans une
démocratie, le pouvoir s’exerce par le droit, non pas par la force. Un des
grands moyens de control des citoyens est l’accès des pouvoirs publics à l’intimité
du citoyen. Pour éviter cette situation, la Constitution Espagnole, dans l’article
18.4, fixe les relations entre l’usage
de l’informatique et les droits de l’honneur et de l’intimité.
Ceux-ci sont
des formations politiques liées à un territoire. Les plus importants sont le
Parti Nationaliste Basque (PNV) et Convergence et Union (CIU). Ils n’aiment pas
recevoir l’adjectif qualificatif de « régional ». Ils se sentent « nationalistes » bien
que ce soit deux partis de centre droite catholique. Ils représentent les
sentiments de la bourgeoisie régionale qui défend ses intérêts en fonctionnant
comme parti d’appui du gouvernement. Peu importe la couleur de gouvernement à
Madrid, eux, ils auront toujours leurs parts du gâteau, le budget de l’État et les
distributions des compétences.
Le
control informatique des citoyens se développe par les bases de données
(abrégées BDD). Elles permettent
de stocker et de structurer des données. Le principal intérêt est de pouvoir
accéder facilement et rapidement aux données, via un système de gestion de base
de données (SGBD), un logiciel permettant de manipuler les données. Les
instructions de manipulation sont envoyées grâce au langage SQL. Toutes ces considérations
techniques sont de moindre intérêt dans ce travail.
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