vendredi 25 juillet 2014

La corruption dans le secteur public espagnol

La lutte contre la corruption dans le secteur public est un des objectifs politiques du gouvernement espagnol. Avec telle solennité, quelqu’un pourrait croire à la bonne volonté de son exécution. Donc, pour prouver cette négation, ce texte va expliquer quelques touches á connaître.
En finir avec 36 ans de dictature
Tout d’abord, il faut savoir que les règles du jeu démocratique espagnol ont été fixées par une fameuse « transition politique». Le 20 novembre 1975, le chef de l’État Francisco Franco est mort tranquillement d’une longue vieillesse. Les dauphins du dictateur savaient qu’ils ne pouvaient pas continuer à gouverner un pays qui avait bien changé depuis le premier mars 1939, à la fin de la guerre civile. 36 ans de dictature. L’opposition politique savait qu’elle ne pouvait pas renverser le régime politique décrépi. Le peuple espagnole voulait vivre comme le reste des européens, en liberté en en prospérité. De plus, la crise économique due au pétrole avait brisé le rêve du miracle espagnol.

jeudi 17 juillet 2014

Les mairies el la Loi Taubira

Aujourd'hui,, 17 juillet 2014, le Parlement a définitivement adopté la très controversée réforme pénale défendue par Christiane Taubira, actuelle  gardes des Sceaux, ministre de la Justice. L'objectif de ce projet de loi était de punir plus efficacement, en adaptant la peine à chaque délinquant, afin de mieux prévenir la récidive. Cela concerne uniquement les auteurs de délits (vols, dégradations, outrages, délits routiers, violences…) et non les criminels (auteurs de viols, de meurtres, de vols à main armée…).  Le levier principal de cette loi est l’adaptation de la peine à chaque délinquant.

Le parcours de la loi au Parlement a été très mouvementé.  Non seulement parce que tout ce qui relève des délinquants est susceptible de démagogie populiste, mais surtout parce que le gouvernement français a changé la philosophie du système des peines.

vendredi 4 juillet 2014

Paris, capitale de la ségrégation scolaire au lycée

Dans le journal LE MONDE du premier juillet 2014, une mauvaise nouvelle a été publiée. A l'heure de l'affectation en lycée des 400 000 collégiens de 3e admis en 2de générale, l'angoisse des familles est à son comble. Si, en zone rurale, le suspense est limité par l'absence de choix, en Ile-de-France, le spectre du « mauvais » lycée inquiète. D'autant que d'une académie à l'autre, le poids des critères (lieu d'habitation, bourse sociale, notes en 3e, handicap…) reste opaque.

En 2012, à Paris, la moitié des élèves favorisés ont été scolarisés dans des lycées généraux accueillant moins de 3 % d'élèves défavorisés (alors que ces derniers représentent 17 % des lycéens). La même année, dans l'académie de Créteil, la moitié des lycéens fils de chômeurs et d'inactifs n'ont été mélangés qu'à 11 % de fils de cadres supérieurs et d'enseignants. Dans l'académie de Versailles, 14 % des enfants favorisés se sont retrouvés dans des établissements scolarisant la moitié des lycéens défavorisés de l'académie. On savait que les lycées franciliens cultivaient l'entre-soi. Désormais, on le mesure.